PROGRAMME INTEGRE DE
DEVELOPPEMENT DES ZONES ARIDES DU BURKINA FASO
CENTRE DU PNUD POUR LE DEVELOPPEMENT DES TERRES ARIDES
Resume
De nos jours le développement des zones arides constitue un débat important au niveau du PNUD à travers le Centre pour le Développement des Zones arides, et des pays concernés. C’est dans ces zones que les perturbations engendrées par les sécheresses au niveau des écosystèmes et des systèmes de production agricole prennent les proportions les plus alarmantes. En effet, le phénomène de l’aridité est en train de compromettre la réalisation de la sécurité alimentaire dans ces pays et d’accroître le niveau de pauvreté de leurs populations. Ceci est particulièrement vrai pour le Burkina Faso, pays enclavé et caractérisé par un milieu naturel contraignant, fragile et à risque.
C’est pour relever ce défi que le PNUD a lancé un nouveau Programme intégré de Développement des Zones Arides. Dans cet ordre d’idées, il s’agit pour le Burkina d’élaborer son programme national en s’appuyant sur la philosophie et la démarche proposées par le PNUD.
Le Programme Intégré de Développement des Zones Arides (PIDZA) du Burkina est un programme à long terme (15 à 20 ans) dont l’objectif global est de lutter contre la pauvreté par le développement durable des terres arides débouchant sur une vulnérabilité réduite et une amélioration des conditions de vie des populations concernées. Dans sa phase initiale (période 2003-2005) il devra atteindre quatre résultats :
– Les politiques nationales et les cadres de planification prennent en compte les problèmes des zones sèches et de l’environnement ;
– La vulnérabilité des populations pauvres vis-à-vis des aléas climatiques dans les zones arides est réduite et l’adaptation aux changements climatiques améliorée ;
– Les populations des zones arides bénéficient de systèmes de bonne gouvernance locale pour la gestion des ressources naturelles ;
– Les capacités et la concertation sous-régionales sont renforcées.
La phase initiale du Programme concernera les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel, en raison de leur aridité élevé, de leur forte vulnérabilité et de leurs faibles indices de développement Humain (IDH) .
A ce stade et sur la base des éléments disponibles, il s’avère difficile d’opérer un choix définitif d’un cadre institutionnel. Toutefois des propositions pour le choix d’un cadre institutionnel adapté ont été faites et sur lesquelles les autorités politiques pourront trancher en temps opportun.
La stratégie d’intervention du Programme sera axée sur l’approche participative, l’approche genre, l’auto-promotion, le partenariat, la contractualisation des actions, la gestion communautaire des ressources, la flexibilité dans la démarche et le renforcement des capacités des populations.
Aussi, pour la mise en œuvre de la phase initiale, une Unité de Coordination composée de trois équipes d’experts sera mise en place.
Le coût global de la phase initiale (période 2003-2005) est estimé à 4501116,0 $ US, soit 3 375 837 F CFA.
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