Resume
– Le schéma de programmation des activités ;
– Le plan de mesure de la performance du plan d’action ;
– La détermination du coût du plan d’action.
Le schéma de programmation et de suivi des activités donne un aperçu sur les aspects suivants:
– La liste des activités principales retenues ;
– Leur année de mise en œuvre ;
– Leur répartition par acteur principal et par acteur associé.
Pour s’assurer d’une mise en œuvre réussie du plan d’action, il est indispensable de suivre sa performance de façon méthodique. A cet effet, il est proposé un plan de mesure de la performance du plan d’action qui décrit de manière précise :
– Les sources des données à collecter ;
– La méthode de collecte des données ;
– La fréquence de collecte de ces données ;
– La structure responsable de la collecte des données.
La conduite de cet exercice nécessite que la DGPV mette en place en son sein une cellule de suivi-évaluation comme recommandé dans la Stratégie. Cette cellule devra être munie d’un manuel de suivi-évaluation. Son coût de fonctionnement est prévu dans le coût global du plan d’action.
Le coût global du plan d’action sur les cinq (5) ans se présente comme suit :
– Coût des activités du plan d’action : 16,613 milliards FCFA ;
– Coût des activités de pilotage et de coordination : 297,5 millions FCFA;
– Coût total : 16, 910 milliards FCFA.
Ce coût mesure le niveau d’effort à déployer par le Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers pour promouvoir l’utilisation à grande échelle des intrants et des équipements agricoles dans la perspective d’une sécurité alimentaire et d’un développement durables au Burkina Faso. Les principaux postes de dépenses sont constitués essentiellement par (i) les incitations financières à accorder sous forme de crédits par l’Etat aux investisseurs et fournisseurs potentiels d’intrants et d’équipements agricoles, (ii) les fonds de crédit et les fonds de garantie à mettre en place pour promouvoir l’utilisation des intrants et équipements agricoles.
Avec la mise en œuvre du plan d’action en matière d’intrants et d’équipements agricoles, des conditions favorables sont créées pour l’accroissement de la productivité et de la production agricoles. Mais pour que ce plan d’action produise effectivement les effets attendus, il importe de créer un climat de confiance entre l’Etat, les PTF, les OPA, les institutions financières, les fabricants, fournisseurs et distributeurs d’intrants et d’équipements agricoles. Le plan d’action contribuera, entre autres, à assainir et améliorer de façon globale le climat des affaires en matière d’intrants et d’équipements agricoles.