Resume
Suite à la mauvaise année agricole en 2011 et crise alimentaire attendue en 2012 au Sahel, la FAO avait élaboré au début 2012 un cadre stratégique de réponse régionale. Se référant à ce cadre et afin de s’aligner au mieux avec les initiatives globales, régionales et nationales pour le Sahel, telles que l’Alliance Globale pour l’Initiative Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR), la FAO a décidé en 2013 de préparer et diffuser un Programme Pluri Annuel Résilience au Sahel à la fois au niveau régional et dans chaque pays. Les Programmes Pluri Annuels Résilience Pays (PPARP) pourront idéalement constituer le développement de la composante Résilience des cadres de programmation pays (CPP) de la FAO qui viennent d’être élaborés. C’est dans ce contexte que la Représentation de la FAO au Burkina Faso propose un PPARP au Burkina Faso qui s’articule autour des points suivants : (i) définitions et interprétations de la résilience, (ii) le contexte général du Burkina Faso, (iii) la construction de la résilience au Burkina Faso, (iv) le cadre institutionnel et programmatique, (v) le Programme Pluri Annuel Résilience Pays, (vi) les modalités de mise en œuvre.
En termes de définition propre par la FAO, la « Résilience est considérée comme la capacité à prévenir et atténuer l’impact des catastrophes et les crises ainsi qu’à anticiper, absorber les chocs et adapter ou rétablir la situation d’une manière rapide, efficace et durable. Cela comprend la protection, la restauration, la transformation et l’amélioration des systèmes de moyen d’existence face aux menaces ayant un impact sur l’agriculture, la sécurité nutritionnelle et alimentaire et la sécurité des aliments ».
Au Burkina Faso, la construction de la résilience est possible grâce aux facteurs favorables suivants : (i) les atouts et potentialités du secteur rural, (ii) les approches de développement en cours dans le secteur agricole, (iii) les stratégies et interventions contribuant à la résilience entreprises par le Gouvernement, (iv) les stratégies et interventions contribuant à la résilience soutenues par les agences du Système des Nations Unies, (v) la dynamique impulsée par AGIR, (vi) l’élaboration en cours du Plan national d’adaptation aux changements climatiques.
Le PPARP du Burkina Faso est bâti sur les quatre axes prioritaires suivants : (1) la prévention et l’atténuation des risques comme opportunité de croissance, (2) une meilleure préparation et réponse aux crises récurrentes, (3) l’information pour décision et action, (4) la gouvernance des risques et crises. L’élaboration du PPARP représente une déclinaison du CPP de la FAO au Burkina Faso pour appuyer les politiques nationales de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Sur cette base, son opérationnalisation sera assurée par la Représentation de la FAO de concert avec le Gouvernement burkinabè.
En termes de définition propre par la FAO, la « Résilience est considérée comme la capacité à prévenir et atténuer l’impact des catastrophes et les crises ainsi qu’à anticiper, absorber les chocs et adapter ou rétablir la situation d’une manière rapide, efficace et durable. Cela comprend la protection, la restauration, la transformation et l’amélioration des systèmes de moyen d’existence face aux menaces ayant un impact sur l’agriculture, la sécurité nutritionnelle et alimentaire et la sécurité des aliments ».
Au Burkina Faso, la construction de la résilience est possible grâce aux facteurs favorables suivants : (i) les atouts et potentialités du secteur rural, (ii) les approches de développement en cours dans le secteur agricole, (iii) les stratégies et interventions contribuant à la résilience entreprises par le Gouvernement, (iv) les stratégies et interventions contribuant à la résilience soutenues par les agences du Système des Nations Unies, (v) la dynamique impulsée par AGIR, (vi) l’élaboration en cours du Plan national d’adaptation aux changements climatiques.
Le PPARP du Burkina Faso est bâti sur les quatre axes prioritaires suivants : (1) la prévention et l’atténuation des risques comme opportunité de croissance, (2) une meilleure préparation et réponse aux crises récurrentes, (3) l’information pour décision et action, (4) la gouvernance des risques et crises. L’élaboration du PPARP représente une déclinaison du CPP de la FAO au Burkina Faso pour appuyer les politiques nationales de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Sur cette base, son opérationnalisation sera assurée par la Représentation de la FAO de concert avec le Gouvernement burkinabè.
