Resume
Elle s’inscrit dans la vision de l’agriculture burkinabè adoptée par les assises nationales des Etats généraux de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire (EGASA) tenues en novembre 2011 à Ouagadougou, qui s’intitule comme suit : «A l’horizon 2025, l’Agriculture burkinabè est moderne, compétitive, durable et moteur de la croissance, fondée sur des exploitations familiales et des entreprises agricoles performantes et assurant à tous les Burkinabè un accès aux aliments nécessaires pour mener une vie saine et active».
Son objectif stratégique s’énonce alors comme suit : « En 2025, l’agriculture burkinabè est productive, compétitive et moderne, grâce à une utilisation accrue et rationnelle des intrants et des équipements agricoles».
La Stratégie en matière d’intrants et d’équipements agricoles comporte six(6) axes stratégiques :
1. Axe stratégique 1 : développement de la demande en intrants et équipements agricoles ;
2. Axe stratégique 2 : développement de l’offre en intrants et équipements agricoles ;
3. Axe stratégique 3 : amélioration de l’environnement politique, législatif et réglementaire des intrants et équipements agricoles ;
4. Axe stratégique 4 : amélioration des mécanismes d’approvisionnement et de distribution des intrants et équipements agricoles ;
5. Axe stratégique 5 : renforcement des capacités de recherche et la liaison recherche-développement ;
6. Axe stratégique 6 : pilotage et coordination de la Stratégie.
Ses principes directeurs sont ainsi qu’il suit : (i) principe de bonne gouvernance, (ii) principe de développement durable, (iii) principe de l’équité sociale, (iv) principe genre, (v) principe de réduction des disparités régionales, (vi) principe de responsabilité, (vii) principe de partenariat, (viii) principe de progressivité, (ix) principe d’interaction.
Les sources et mécanismes de financement sont : le budget de l’Etat, les banques internationales, les bailleurs de fonds bilatéraux et le partenariat public-privé (PPP).
Le dispositif institutionnel de mise en œuvre prévoit deux organes : un Comité national de pilotage et un Secrétariat technique. Pour qu’elle ait un caractère réglementaire et exécutoire, la Stratégie devra être adoptée par décret pris en Conseil des ministres.
Quelques mesures d’accompagnement s’avèrent nécessaires. Il s’agit : (i) de la sécurisation foncière, (ii) de l’accès au crédit, (iii) de la poursuite de la subvention, (iv) du Code des investissements agricoles, (v) de l’assurance agricole, (vi) du renforcement des capacités des OPA (vii) du renforcement de la vulgarisation agricole.
Enfin, la Stratégie doit être soutenue dans son opérationnalisation par un système de suivi-évaluation et une stratégie de communication fonctionnels.
En conclusion, la mise en œuvre méthodique de cette Stratégie contribuera indubitablement à la réalisation de la vision que le Burkina Faso s’est fixée pour son agriculture à l’horizon 2025.