QUE PEUVENT APPORTER LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION A L’AMELIORATION DE LA GESTION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE AU SAHEL ET EN AFRIQUE DE L’OUEST ?
Pr Issa Martin BIKIENGA
RESUME
La lutte contre la faim dans le monde stagne depuis plus d’une décennie. Le nombre de personnes sous alimentées est estimé à 1,02 milliard en 2009, selon la FAO. En Afrique sub-saharienne, le nombre de personnes sous-alimentées est estimé à 34,7 millions entre 2004 et 2006. Selon la série Lancet 2008, la prévalence de l’insuffisance pondérale chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Ouest est de 24%, soit environ 10,7 millions. La plupart des pays de cette région présentent des progrès insuffisants pour l’atteinte des OMD en 2015. Parmi eux, quatre (4) pays, à savoir, la République de Guinée, la Sierra Léone, le Niger et le Burkina Faso n’ont pratiquement pas réalisé des progrès, selon le rapport de l’UNICEF, 2009.
Comme d’autres régions, le Sahel et l’Afrique de l’Ouest sont affectés par de nombreux chocs, dont la crise alimentaire, la crise énergétique, l’avancée de la désertification ou les changements climatiques. Ces facteurs ont remis au rang des priorités les problématiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Bien que les mécanismes exacts et les solutions puissent différer, il y a un consensus au sein des acteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sur le fait que certains principes de base devraient caractériser le combat contre l’insécurité alimentaire, notamment :
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Apport des TIC dans la SA
