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Prévention et gestion des catastrophes


ETUDE SUR LA PREVENTION ET LA GESTION
DES CATASTROPHES ET CRISES HUMANITAIRES
AU BURKINA FASO

TOME I
CONTEXTE GENERAL DES CATASTROPHES ET
CRISES HUMANITAIRES AU BURKINA FASO

Resume

Le Burkina Faso se situe au cœur du Sahel, l’une des zones les plus vulnérables aux changements climatiques au monde. Pays essentiellement agricole, il est confronté à de nombreux risques qui entravent son processus de développement. Il s’agit en premier lieu des risques naturels, dont les principaux sont les sécheresses, les inondations et les invasions acridiennes récurrentes qui compromettent nécessairement, dans un pays où l’agriculture repose presque exclusivement sur la pluviométrie, la production agricole, et constituent une source d’insécurité alimentaire. Au titre des risques naturels, il convient de mentionner particulièrement les inondations du 1er septembre 2009 qui ont occasionné d’importants dégâts aux plans humain, de la santé, de l’éducation, de l’habitat, des moyens de production, de l’approvisionnement en eau potable, des infrastructures routières, hydro-agricoles, etc. Les dommages et pertes se chiffrent à 15 032 000 000 CFA, soit 33 millions $US. Les besoins financiers pour les constructions, les reconstructions et le relèvement vont engloutir 119 670 000 000 CFA, soit 266 millions $US.

Il s’agit en second lieu et dans une moindre mesure, des risques artificiels ou technologiques pouvant provenir des activités industrielles dangereuses ou de la dissémination accidentelle dans l’environnement, des organismes génétiquement modifiés avec leurs effets négatifs sur la santé humaine et l’environnement. Il s’agit en troisième lieu des crises humanitaires engendrées par des causes diverses, naturelles ou humaines (conflits sociaux) et engendrant des mouvements massifs de population ou des situations d’instabilité.

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